La première demi-heure fut un véritable traumatisme visuel avec un jeu incroyable du scope et du noir pour créer autant de vignettes qui viennent recadrer l'image pour en faire véritable tableau.
Le suite s'assagit un peu mais réserve des moments d'extase formelle assez incroyable.
Dommage en revanche que l'histoire et les acteurs laissent plutôt froids malgré le potentiel de cet histoire de vengeance par un personnage ambigu (c'est le moins qu'on puisse dur, il s'agit d'un travesti) qui se découvre une âme en court de route.
Le problème vient donc du développent du scénario qui s'égare souvent des parties hors sujet vraiment regrettable (le jeune voyou qui veut devenir le brigand le plus recherché). Enlever ces séquences aurait permis d'étoffer les personnages aux motivations trop légères (genre les personnages féminin qui se contente de tomber amoureuses).
Evidement c'est aussi un choix de la part du réalisateur de privilégier la distanciation et l'ironie (une musique parfois Jazzy !!) mais ça m'a empêche pas de rentrer pleinement dans ce film aux thèmes nombreux et riches (pouvoir, sexualité, identité, l'art, la mise en abîme...)