Dans une ville de province sous l’Occupation, des lycéens décident d’agir contre l’armée allemande. Après un premier attentat contre un bâtiment, le professeur de chimie est arrêté. Le groupe se prépare dès lors à le libérer en s’attaquant à la Kommandantur de la ville ; mais il doit d’abord se procurer des armes. Dommage que le film soit si (mal) dialogué car dès qu’il s’intéresse aux gestes, aux déplacements on retrouve parfois ce que réussissait magistralement Becker dans son chef d’oeuvre, Le trou. A part ça il s’agissait des quasi-premières apparitions à l’écran de Claude Brasseur et Jacques Perrin : de vrais gamins là-dedans. A noter que j’ai passé l’intégralité du film à me dire qu’il avait dû pas mal être tourné à Pontoise. Le film a 70 ans, il est en noir et blanc, les vieux commerces ont disparus mais on distingue très clairement la place de la mairie, le parvis de l’Eglise Notre-dame entre autre. Et en effet, Wikipedia mentionne que le film a été tourné intégralement à Pontoise.