J'aime bien Lelouch. Enfin un film sur deux à peu près.
J'aime ses envolées chorales de vies qui se croisent, se heurtent, se nourrissent, se font, se défont. J'aime aussi la liberté laissée aux acteurs (le monologue d'Annie Girardot dans 'Les misérables' est à ce titre un monument).
En général, j'aime.
Mais quand il se plante, c'est un accident filmique.
Quand j'ai vu le titre du film, j'ai eu une attirance immédiate, car la formule me parle et parle à ma conception de vie.
La déception n'en a été que plus grande. Tout le film n'existe que pour conduire aux formules écrites de la toute fin. En réalité, il n'y avait pas besoin de film.
En outre, filmer n'importe quoi, n'importe comment, avec un script visiblement anémique, avec des acteurs qui en font des tonnes car ils n'ont rien d'autre à faire (Les hystéries d'Elsa Zilberstein sont à ce titre pitoyables) ça ne peut pas se terminer autrement qu'en ratage absolu.
Oubliez le vite, et espérons que le prochain sera meilleur.
Critique écrite intégralement sur iPhone (gracieusement fournis par Apple en placement de produit... Ah non, pas moi, Lelouch...)