La vie d’un jeune sénégalais dont la mère est décédée, recueilli en un premier temps par un médecin, va basculer quand une vieille femme, ex-prostituée, l’accueille chez elle contre son gré. Lui, tente de se faire une place dans le monde des affaires, quand elle, ex-enfant des camps de concentration, sert de nourrice aux « travailleuses » pour pouvoir survivre.
Adapté du célèbre roman de Romain Gary, remis à la sauce 2020, on peut se dire que le réchauffé sent le casse gueule à plein nez. Mais...
Le scénario, parfaitement travaillé, n’a pas de lenteur. On pourrait même dire à un moment donné que le film va trop vite, mais au final, non, réglé comme du papier à musique.
La photographie, magnifique, on regrettera juste le choix artistique du réalisateur sur certains contre-jours.
Le casting, parfait, avec une Sophia Loren incroyable, et un jeune Ibrahima Gueye qui crève l’écran.
La réalisation, faite par Eduardo Conti, fils de Sophia Loren, est touchante. Il laisse cours à une superbe interprétation, à un décor naturel, en ajoutant un seul effet spécial.
Bref c’est un coup de cœur, c’est à voir, déjà pour l’actrice que l’on connaît, mais aussi pour ces jeunes qui s’installent.
8/10 et coup de cœur.