Un biopic qui se vaut surtout pour tous les à côtés que pour la forme somme toute classique.
La bonne performance de Benedict Cumberbatch, les maquillages prosthétiques, les costumes, l'atmosphère électrisante du Londres Victorien et surtout cette fascinante sensation de sans cesse se balader dans diverses peintures, de visualiser la folie créatrice d'un artiste "maudit".
Au travers des chats, des facéties félines, le film nous dépeint la vision "marginale" du monde, axée sur la Nature, trop souvent ignorée dans un quotidien frénétique rythmé par les conventions sociales.
Là ou l'électricité (parcourue dans les airs sous les atours d'une légère brume rouge) nous est décrite comme l'amour, j'y vois une vision comparable au "Chi", sur cette énergie dans toute chose vivante que Louis Wain a voulu capturer, comprendre, montrer au monde.
Le film m'a permis de découvrir un fascinant artiste anglais d'une belle (et mélancolique) façon, de m'intéresser à sa vie, son œuvre pour comparer avec cette vision artistique d'un homme pauvre aux yeux de tous, riche pour qui sait apprécier la beauté du monde.
En cela, le contrat est rempli.
"Vive les chats !" Meow meow meow.
7,5/10