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Un couple en mal d'enfant part en vacances en Sardaigne. Leurs voisins de location ne font qu'accentuer la tension. Pas facile du tout d'adapter l'auteur suisse Peter Stamm au talent minimaliste qui brille davantage dans les non dits que dans les explications psychologiques. Le premier long-métrage de l'autrichienne Ulrike Kofler a justement ce défaut, cherchant à expliquer le malaise ambiant au sein de ce couple infertile, perturbé par une famille où les enfants sont source de problèmes. La vie que nous voulions, globalement bien interprété, a du mal, à cause d'une mise en scène sans envergure, à transcender son sujet. Le seul événement dramatique, qui touche indirectement les deux personnages principaux, devrait apparaître comme une sorte de révélation de leur égocentrisme mais le film le traite de façon peu claire, livrant un dénouement insatisfaisant qui laisse une impression plus que mitigée. La vie que nous voulions représentera l'Autriche à l'Oscar du meilleur film international et il serait fort improbable qu'il soit retenu dans sa Short List.

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le 15 nov. 2020

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