Voir le film

Un couple en mal d'enfant part en vacances en Sardaigne. Leurs voisins de location ne font qu'accentuer la tension. Pas facile du tout d'adapter l'auteur suisse Peter Stamm au talent minimaliste qui brille davantage dans les non dits que dans les explications psychologiques. Le premier long-métrage de l'autrichienne Ulrike Kofler a justement ce défaut, cherchant à expliquer le malaise ambiant au sein de ce couple infertile, perturbé par une famille où les enfants sont source de problèmes. La vie que nous voulions, globalement bien interprété, a du mal, à cause d'une mise en scène sans envergure, à transcender son sujet. Le seul événement dramatique, qui touche indirectement les deux personnages principaux, devrait apparaître comme une sorte de révélation de leur égocentrisme mais le film le traite de façon peu claire, livrant un dénouement insatisfaisant qui laisse une impression plus que mitigée. La vie que nous voulions représentera l'Autriche à l'Oscar du meilleur film international et il serait fort improbable qu'il soit retenu dans sa Short List.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Au fil(m) de 2020

Créée

le 15 nov. 2020

Critique lue 844 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 844 fois

D'autres avis sur La Vie que nous voulions

La Vie que nous voulions
Cinephile-doux
5

En mal d'enfant

Un couple en mal d'enfant part en vacances en Sardaigne. Leurs voisins de location ne font qu'accentuer la tension. Pas facile du tout d'adapter l'auteur suisse Peter Stamm au talent minimaliste qui...

le 15 nov. 2020

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13