Pipi ending

Il ne s'agit pas ici d'une critique exhaustive, loin de là, non plus d'une analyse.

Pour faire court, les deux dernières scènes ont démoli le magnifique moment que Ben Stiller m'avait fait vivre. Les paysages, la délicieuse scène de l'hélicoptère, l'aventure - le tout va un peu trop vite pour être pleinement savouré mais je n'attendais rien de contemplatif en allant voir ce film - j'adhère complètement !

Voici ce qui me désole :

- La réplique toute sotte de Walter à son ancien boss qui l'a viré est sidérante de stupidité. Du genre "eh c'est pas parce que t'es le chef que tu dois être un bâtard, d'abord moi j'aime pas les chefs". Parce que ouais, quand on passe du looser au mec le plus cool de la terre (Indiana Jones qui devient le chanteur des Strokes), on a le droit d'insulter son chef, trop rebelle man.

- La scène romantique finale ultra clichée dont le sommet de dégoulinage se situe exactement dans le dernier plan final, oui dans la toute dernière seconde du film. ZARMA.

Je ne comprends vraiment pas, Ben, pourquoi tu t'es senti obligé de nous infliger ce dernier quart d'heure insupportable. Pourtant ton pote Sean venait de te dire, quand vous étiez nichés dans la montagne au milieu du silence : "Beautiful things don't ask for attention". T'as quand même préféré la jouer grossier et indélicat.