La Vie rêvée de Walter Mitty par Jonas Lenn
Pour étrenner la récente médaille des bisounours que Sens Critique m'a malicieusement décernée en fin d'année (pas de susceptibilité, je l'accepte et l'assume), j'ai le plaisir de commencer cette nouvelle année avec un film que j'ai beaucoup... aimé ! Ce que je j'apprécie le plus dans un film comme celui-ci, c'est justement le parti pris de la gentillesse du personnage et la naïveté du propos, très rafraîchissantes finalement. Il faudrait aujourd'hui qu'un film digne d'éloge donne des baffes au spectateur, qu'il le marque au fer rouge. Hors des zones d'ombre de la psychologie humaine, il n'y aurait point de salut. Au point que le gentil héros, de plus en plus rare sur les écrans, en devient original, presque subversif. L'humour de ce film, les idées de ce film, sont un humour et des idées de "gentil", évidemment, et il faut, je pense, ne pas avoir étouffé en soi les dernières étincelles de gentillesse pour les apprécier à leur juste valeur et ne pas s'étonner du succès que rencontrera La vie rêvée de Walter Mitty.