Walter Mitty ou le Grââl et la quête du bonheur.
Avec La vie rêvée de Walter Mitty, on se perd volontiers sur la grande prairie, où poussent des buissons d'imagination sur un sol fertile de réalité.
On observe comment les deux communiquent en oubliant les limites.
Se présente devant nous une réelle quête; un homme doit résoudre un problème.
Il part dans une recherche métaphorique du Saint Graal. Le père, le fils et le saint esprit étant incarné par le photographe Sean.
C'est peut-être ça la ''quintessence de la vie'' ; la recherche du bonheur.
Ben Stiller ne s'encombre de rien. Il n'y a pas de problèmes de réalisation, de jeu d'acteur, d'éclairage blabla... Si il veut faire quelque chose il le fait, contrairement à une tendance chez certaines équipes de réalisation qui se font des croches pattes et n'arrivent jamais au résultat escompté. Cette aisance, et cette facilité de faire ce qu'il veut se voit nettement dans la toute dernière scène où certains développeraient des heures. Pour Ben Stiller, deux secondes suffisent pour répondre brillamment à la scène de départ.
''C'est tellement mieux quand on ne se prends pas les pieds dans le ballon ! '' disait l'autre.
Grâce à ça, le film présente une iconographie riche et forte, mais aussi des paysages aussi somptueux que variés.
Il utilise intelligemment les codes filmiques pour nous offrir des moments de cinéma naturel, innocent et pur.
Conclusion:
Très bon film, aussi subtil que puissant. L'avènement d'un grand nom du cinéma ou coup de génie isolé?
Personnellement, j'ai confiance en Ben Stiller. Ses choix artistiques sont réfléchis et de plus en plus cohérents, avec Tropic Thunder, Tenacious D the pick of Destiny ( pur personnage ubber class ! )
Song : Space Oddity - David Bowie.
La version de l'astronaute Chris Hadfield à son départ de l'ISS est aussi très touchante.