Nous voilà en ce début d’année pour la première fois dans une salle obscure pour découvrir une petite surprise cinématographique. Une belle comédie romantique atypique servit par un Ben Stiller devant et derrière la caméra.
L’histoire d’un homme perdu dans ses rêves, vivant des situations rocambolesques dans sa tête et passant, pour le coup, à côté de sa vie et de ses envies. Une belle déclaration aux grands rêveurs de ce monde, qui, je suis sûr, se reconnaitront allègrement dans le personnage touchant qu’est Walter Mitty, joué avec une grande justesse par Ben Stiller au sommet de sa forme.
Une belle aventure donc, d’un homme effacé, amoureux de la drôle et pétillante Kristen Wiig, et maltraité par l’insupportable Adam Scott, parfait avec son ignoble barbe. Un schéma narratif très simple, avec des archétypes communs qui permettent facilement à tout le monde de s’identifier et de reconnaître en chaque protagoniste quelqu’un de son entourage… sauf, peut être, pour le photographe globetrotteur, qui offre à Sean Penn une apparition géniale, rappelant son excellent Into the Wild.
Les paysages sont mis à l’honneur, sublimés par la caméra du réalisateur qui arrive à rendre les milieux urbains aussi envoutants que les images « carte postale » des différents pays visités dans cette quête existentielle, sans parler des incrustations oniriques parfaitement intégrées à l’environnement.
Oui, La Vie Rêvée de Walter Mitty finit sur une morale non dissimulée, mais offre une belle aventure qui emporte le spectateur dès les premières images.