Bienvenidos mes petits margoulins !
Walter Mitty pourrait être n'importe qui et c'est cette certaine humilité que j'apprécie. (Ps je m'excuse à l'avance pour ce tout premier post que je fait sur Sens Critique qui sera bordélique à souhait et à l’orthographe parfois douteuse). Ne cherchons pas à écrire un pavé explicatif pour ce soir et donnons un simple avis. Je ne connais pas vraiment toute la carrière cinématographique de Ben Stiller, la vision actuelle que j'en ai me vient de ses films familiaux type La nuit au musée ou encore Le casse de Centrale Park (rien de très révolutionnaire en somme). Mais ici nous avons en face de nous une petite perle douce qui mériterait un poil plus d'attention. La vie rêvée de Walter Mitty est un film qui pour moi reprend la fameuse formule qu'on se pose parfois à chaque instant, le fameux "...Et si..." et que Ben Stiller illustre au travers des pérégrinations de son personnage de petit employé développeur de photo pour Life devant retrouver une mystérieuse photo. Et chemin faisant cela le mènera à vivre des aventures au travers de paysages magnifique filmé avec un certain plaisir et respect. Bien que ce film soit loin d'être parfait, (on peut noter un final très en deçà comparé à ce que le film proposait jusque là, des poncif à l'américaine bien pompeux, un schéma scénaristique vu et revu et quelques incohérence que l'on peut laisser filer si l'on suit le contrat du spectateur ), on ne sort pas de se film sans un petit sourire au coin des lèvres. Car malgré tout il touche à nos rêves à tous et nous montre qu'il y a une autre forme de vivre sa vie autrement que par ce laisser enfermer par elle. On notera les paroles de Sean Penn douce au premiers abord dont la moral se révèle assez virulente contre notre société.
Sur ceux, je reprends mon voyage et repars chasser les tigres à dents de lapins !