Si le nom des gens c'était encore assez sympa, la vie très privée de Monsieur Sim c'est surtout assez médiocre, voire mauvais.
J'ai bien aimé le début, le type dans l'avion qui raconte sa vie dans les moindres détails, sans couper, car il sort de cette scène un sentiment de malaise assez profond. Cependant tout le film repose sur les mêmes mécanismes, c'est-à-dire Braci qui raconte sa vie à tout le monde, même à son GPS. Et c'est vite assez limité.
Alors que comme dit ça partait bien, on a même Vimala Pons dans un rôle totalement absurde de fille qui capte les sons d'un aéroport pour permettre aux gens de faire croire qu'ils sont en déplacement et ainsi aller voir leur maîtresse. Amalric joue un personnage vraiment sympathique, assez loin du nervosé qu'il peut jouer d'habitude, il semble calme, posé, apaisé et il fait de même avec le personnage de Bacri.
Mais c'est un peu tout ce qu'il y a à sauver de ce film. La comparaison avec le marin est sympa au début, mais devient vite lourdingue, car trop appuyée, trop envahissante et tout le passage où il lit le texte de son père avec Vincent Lacoste est vraiment trop long et peu intéressant, on ne le connaît pas son père, on s'en fout pas mal de ses amours... Et c'est pareil avec toutes les autres passages et rencontres de Monsieur Sim.
En somme je trouve ça très long, répétitif et pas forcément palpitant, ce qui fait qu'après 30 min, je m'ennuie ferme.