on reste sur notre faim, persuadé que l’on allait assister à un documentaire politico/religieux...
A tous ceux qui s’attendaient à un documentaire sur les coptes seront déçus. La Vierge, les Coptes et Moi (2012) est scindée en trois parties bien distinctes, d’un côté on se retrouve face à un documentaire sur les apparitions de la Vierge en Égypte dans les années 60, puis le film devient brouillon, on croirait avoir affaire à un making-of d’un tournage laborieux (interdiction de filmer, le peu de témoins ayant déjà vu la Vierge, le tournage qui doit se prolonger et le producteur qui financièrement parlant ne le souhaite pas, etc) et enfin, une autofiction avec le retour du cinéaste dans son village natal. Oscillant constamment entre le documentaire, la comédie et le making-of, on ne sait jamais si le réalisateur sait réellement ce qu’il souhaitre mettre en scène. Qu’apprend-on finalement au sujet des coptes et de l’apparition de la Vierge ? Peu de chose au final ne filtre, le film se focalisant essentiellement sur la jeunesse du cinéaste (très nombriliste) et de la famille de sa mère (très drôle), bref c’est comme si "Strip-Tease" (l’émission de France3) avait suivi Namir Abdel Messeeh durant son périple en Égypte, entre ses désillusions, ses déconvenues et des retrouvailles (en famille) touchantes et drôles. Finalement on reste sur notre faim, ayant été persuadé que l’on allait assister à un documentaire politico/religieux, heureusement que la dernière partie (la reconstitution rocambolesque de l’apparition de la Vierge dans son village natal) s’avère distrayante et amusante, sinon on aurait vraiment eu l’impression de perdre notre temps.
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