Pas assez mûr
Je dois dire que j'avais pour ce film autant d'espoirs dans ce que j'avais appréhensions. En effet, le synopsis rappelle un peu celui d'un jour avec, un jour sans, qui est l'un de mes films préférés...
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le 19 avr. 2020
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Janvier 2013
Narration extrêmement habile qui utilise le double pour mettre à la question la réalité de nos perceptions, du film lui-même et des êtres qui l'habitent. Entre construction à trous, construction en briques déplacées et retouches de la mémoire, la forme semble indiquer la recherche a postériori d'une expérience vécue, celle d'une jeune fille lorsqu'elle était encore vierge mais aussi peut-être plus secrètement celle d'un jeune homme vierge (qui ne l'avouerait pas). L'entreprise de Hong transmet également cette fébrilité dû à l'émoi des premières aventures sensuelles et sexuelles, le passage qui mène de l'un à l'autre. Elle étudie aussi la banalité de certains propos ou plutôt leur vanité, la scène finale pour le confirmer.
La manière de raconter aussi précieuse que ce qu'elle raconte laisse une trace et donne envie de le revoir des années plus tard. N'y avait-il pas par moments cette idée qui passait dans et par le film que ce que vous racontez c'est la façon dont vous le racontez, que le film faisait toucher du doigt ce resserrement du fond et de la forme, cette étreinte qui existe entre eux - à condition que l'une reste vierge et pure ?
Revu 13.03.2019
Créée
le 11 sept. 2015
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