Le Monde Perdu
J'ai lâché Guédiguian voilà près de 20 ans, avec le sentiment - sans doute injuste - que ses chroniques enchantées sur la classe ouvrière et sur Marseille, qui m'avaient été si chères, n'avaient plus...
Par
le 12 déc. 2017
17 j'aime
1
Résumé
Angèle (Ariane Ascaride), Joseph (Jean-Pierre Darroussin) et Armand (Gérard Meylan), les trois enfants de Maurice, qui vient d’avoir une attaque, se retrouvent autour de leur père qui habite « la Villa », nichée dans l’une des calanques de Marseille. Angèle, qui est actrice, n'a pas revu son père ni ses frères depuis 20 ans, car elle les rend responsables de la mort de sa fille Blanche, qui s’est noyée alors qu’elle était à la garde de son grand-père.
A part Armand, qui fait encore vivre le petit restaurant « le mange-tout », créé par ses parents, chacun doit repartir après quelques jours. Mais les souvenirs affluent et modifient la donne.
Benjamin (Robinson Stévenin), un pêcheur amoureux depuis l’enfance d’Angèle, lui déclare sa flamme. D’abord choquée car elle voit encore en lui l’enfant qu’elle a connu, elle le repousse à la fois horrifiée et amusée par ce qu’elle considère comme des enfantillages, avant de céder à ses avances. Bérangère (Anaïs Demoustier), arrivée au bras de Joseph malgré leur importante différence d’âge, tombe amoureuse de Yann, le fils des voisins…
Pendant ce temps, un drame silencieux se joue dans les calanques : des militaires sont à la recherche de migrants qui se sont échoués le long de la côte. En parcourant le sentier de la colline, Joseph et Armand surprennent une fillette qui tente de nourrir ses petits frères. Ils la suivent et découvrent trois enfants affamés et transis de froid qu’ils ramènent chez eux et cachent aux autorités, retrouvant par là-même leurs convictions communistes qu’ils avaient oubliées.
Mon opinion sur ce film
Je dois dire que je n’ai pas été emballé par ce dernier film du réalisateur de Marius et Jeannette et des Neiges du Kilimandjaro. je m'attendais à beaucoup mieux. J’en ai trouvé le rythme très lent et l’action, non seulement prévisible, mais un peu fourre-tout : surfer sur la nostalgie des souvenirs passés, je veux bien, mais le suicide des parents de Yann, le sauvetage des enfants, je trouve que cela fait un peu trop pour un seul film. En outre, alors que le film est pétri de bons sentiments, je n’ai pas ressenti la moindre émotion en le voyant. Une belle découverte cependant, l’actrice Anaïs Demoustier, que j’ai beaucoup appréciée et que j’ai envie de voir dans des rôles moins secondaires.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films contemplatifs, Les meilleurs films sur la vieillesse, Les meilleurs films sur la famille, Les meilleurs films français de 2017 et Les meilleurs films avec Jean-Pierre Darroussin
Créée
le 25 janv. 2018
Critique lue 201 fois
D'autres avis sur La Villa
J'ai lâché Guédiguian voilà près de 20 ans, avec le sentiment - sans doute injuste - que ses chroniques enchantées sur la classe ouvrière et sur Marseille, qui m'avaient été si chères, n'avaient plus...
Par
le 12 déc. 2017
17 j'aime
1
Un film n’est pas toujours ce qu’il semble être a priori : malgré son apparence intello et auteuriste, La Villa est un film audacieux et courageux. Audacieux, parce qu’il ose être existentiel...
Par
le 27 nov. 2017
14 j'aime
1
A l'instar de Une histoire de fou, Guediguian part d'un synopsis intéressant pour réaliser un travail de qualité secondaire – si ce n'est pire. En effet, encore une fois, on retrouve ces dialogues...
Par
le 4 avr. 2018
10 j'aime
3
Du même critique
Sibyl (Virginie Efira), psychothérapeute, décide d’arrêter l’exercice de sa profession pour revenir à sa première passion : l'écriture. Néanmoins, alors qu’elle a annoncé à ses patients qu’elle...
Par
le 26 mai 2019
11 j'aime
6
Les critiques des revues ou des sites spécialisés sur le cinéma n’ont généralement pas épargné ce film, sans doute trop atypique pour eux, mais cela ne saurait me surprendre tant ils adorent pouvoir...
Par
le 11 nov. 2023
9 j'aime
L'action se déroule dans le Montana, au début du XXème siècle. Le film est fidèle au livre, en grande partie autobiographique, de Norman Maclean : nés dans une famille presbytérienne du Montana, deux...
Par
le 19 déc. 2014
8 j'aime