La Galice jusqu'à l'hallali
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Les dysfonctionnements familiaux constituent le thème majeur du cinéma d'Ivan De Matteo (La bella gente, Les équilibristes, Nos enfants). Dans La vita possibile, une femme battue quitte son appartement avec son fils de 13 ans et Rome pour Turin. Le film ne traite pas directement de la violence conjugale mais des jours d'après avec reconstruction en cours. Et aussi des rapports entre une mère et son garçon, faits d'entraide et d'animosité. Contrairement à ce que l'on attend, De Matteo s'intéresse davantage au préadolescent, à sa nouvelle solitude, qu'à sa mère, traitée avec une certaine distance, de même que l'amie qui l'héberge, qui sont pourtant deux personnages bien plus complexes et captivants. De fait, la narration de La vita possibile est un peu faible et le ton plutôt froid, sans doute par peur d'une certaine sensiblerie. Malgré quelques moments touchants, le pari du réalisateur n'est pas vraiment gagné, le film ne suscitant qu'un tiède intérêt. Il y a pourtant quelques pointures à l'affiche : Margherita Buy, Valeria Golino, Bruno Todeschini et le jeune et doué Andrea Pittorino. Rien à redire sur la qualité de l'interprétation mais La vita Possibile, sans être une disgrâce honteuse, s'avère être, et de loin, le long-métrage le moins passionnant d'Ivano De Matteo.
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Créée
le 26 avr. 2018
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