Jennifer au pays des merveilles.
Avec la complicité de Lucasfilm, Jim Henson tente ici de réitérer l'exploit de "Dark crystal", chef-d'oeuvre incompris à sa sortie. Sorte de relecture d'"Alice au pays des merveilles" collant aux basques d'une ado refusant de grandir, "Labyrinth" n'atteind jamais la force de "Dark crystal" malgré les créatures de Henson et Brian Froud, la beauté déjà évidente de Jennifer Connelly et un humour bon enfant fort sympathique. Mais l'ensemble souffre d'une mise en scène affreusement plate, d'un scénar tournant méchamment en rond et de décors peu spectaculaires, empêchant ce joyeux délire de convaincre totalement, à l'image d'un David Bowie en roue libre et artistiquement à la masse.