En copiant ce bon vieux Johnny, je dirais qu'on a tous quelque chose en nous de Lady Bird, car il est facile de se reconnaitre dans ce récit sur la découverte du monde adulte par une adolescente américaine.
L'histoire de ce film est assez classique : Lady Bird est une lycéenne de Sacramento un peu rebelle, mais pas trop non plus, qui rêve de vivre la belle vie à New York et de fuir sa ville qu'elle déteste au plus haut point. Dans l'attente de ce changement de vie, elle essaye de fuir sa vie de famille, qu'elle trouve monotone, en trainant avec les enfants cool et riche de son lycée. Le dénouement de l'histoire est que Lady Bird se rend compte que sa vie et sa ville ne sont pas si détestables.
Le peu d'originalité du film est aussi une de ses qualités. Il est facile de se retrouver, en partie ou totalement, dans ce récit qui traite d'un passage de la vie qu'on a un peu tous connu : la fin du lycée/de l'adolescence/de l'enfance où notre souhait est de grandir le plus vite possible et de découvrir le vrai monde que l'on pense être bien mieux que celui que l'on a connu jusque là. Personnellement, je me suis retrouvé dans les dernières réflexions du film qui opposent les lieux de l'adolescence que l'on trouvait ennuyeux,moche ou inutile au faite que l'on y repense aujourd'hui avec mélancolie.
Ce film arrive à rendre intéressante une histoire classique, tout en nous faisant réfléchir sur notre propre passage de l'adolescence au monde adulte.