Nouveau départ.

Après les films précédents qui étaient une forme d'initiation pour Oryu, la voici chef d'un clan yakuza, à défendre ses femmes, et surtout à faire valoir sa place en tant que femme dans une société hyper machiste.

La critique de chaque épisode est compliquée dans le sens où ça se suit comme une (très) longue série, mais on peut dire que le réalisateur du premier film, Kosaku Yamashita, est revenu, ce qui nous vaut de superbes scènes, qui exploitent à merveille le Cinemascope.
Je pourrais parler d'une tombe arrosée au saké, ou encore d'un superbe combat où l'on voit une esquive d'Oryu au ralenti ; on voir que cette fois-ci, la mise en scène fait des merveilles.

Comme d'habitude, Junko Fuji fait le travail, et plus encore, on voit à travers elle les fêlures d'Oryu se creuser peu à peu, en voyant qu'elle peut encore s'amuser avec un enfant, elle qui semble avoir voulu être mère, à voir les gens qu'elle aime se faire découper en morceaux (et celui-ci est assez généreux en gerbes de sang) ; c'est dans ce dernier gros plan où elle semble retenir ses larmes en voyant une petite fille faire une danse qu'elle semble être passée à côté d'un destin, le sien...