Pour son sixième épisode, la série rentre dans les 70's par un épisode plus faible, se déroulant principalement autour d'un théatre où bien entendu le sang va couler.
On voit toujours autant l'esprit tourmenté d'Oryu quand elle doit aider une connaissance ou que, encore une fois, elle se confronte à un amour impossible. D'ailleurs, ce volet-ci voit le retour de Tomisaburo Wakayama.
Mais il est à noter que ce film-ci est connu pour le final d'anthologie, où Oryu et son homme vont éliminer les gens d'un bâtiment, en allant de plus en plus haut. Et là, on voit la grande mise en scèe de Tai Kato à filmer dans des endroits exigus, et avec de superbes idées, où un coup de couteau d'Oryu va faire une grosse giclée sur un mur tout blanc.
Dommage que ce final soit aussi court, une dizaine de minutes, car il y montre une violence qu'on n'avait jamais vu dans la série ; quelque part, ça fait penser à du Shaw Brothers dans le sens où le héros monte la tour, quoiqu'il arrive.
Malgré cet excellent moment, le film est un peu plus faible qu'à l'accoutumée.