Est-ce parce qu'il y a un manque de succès que les trois derniers épisodes soient annuels ? En tout cas, ce septième volet amorce pour la première fois l'idée d'un fin, en tout cas celui d'un voyage initié par Oryu.
Après une scène d'introduction où elle sauve un bossu aux mains de brigands, la quête de la pivoine rouge va s'orienter peu à peu vers une vengeance.
D'ailleurs, il est amusant de constater que cet épisode serait presque dédié à la gloire de Junko Fuji, laquelle irradie de beauté dans ce film, avec son air sévère mais qui cache au fond une grande tristesse.
Outre les dernières secondes du sixième épisode, c'est la première fois où on la découvre avec ses cheveux relâchés, ce qui sonne quasiment comme un acte de guerre lors de la toute fin. D'ailleurs, son épingle à cheveux qui retient tout ça est une arme de jet très efficace...
Le film manque peut-être de consistance sur les autres personnages, où cette fois Junko Fuji est mise en avant, mais ça reste très agréable à suivre, jusqu'à ce beau plan final où elle lâche enfin quelques larmes, elle qui se comportait jusqu'alors comme une femme de clan rigide.