Sorti finalement de maniére assez discréte, L’aigle et l’enfant est un film qui ne s’accomplit pas complétement mais qui, pour autant, reste intéressant dans le paysage cinématographique.
Lucas a perdu sa mére. Depuis, il ne parle plus et son pére, chasseur, est devenu lui aussi assez taciturne. Leur relation est compliqué et, dans le coin, seul un garde forestier semble comprendre un peu l’enfant qui, depuis peu, élève seul un aigle tombé du nid…
Dés le départ, on nous dis clairement que le film est un conte, porté par la voix-off de Jean Reno, qui apparait donc aussi comme personnage. En fait, le film aborde une foule de sujet, mais en oublie certain à la fin, et est obligé d’accélérer le final aprés un début pourtant trés prometteur, notamment dans son traitement de la relation entre l’Homme et l’Animal, le respect de la vie sauvage, mais aussi celui du deuil profond que traverse l’enfant et son pére, mais aussi l’Aigle par certains aspects.
Quasi documentaire par moment, le film se rate aussi sur certains aspects de sa rélisation mais a le mérite de nous rappeler le talent réel de Jean Reno et montre un incroyable dressage de ses animaux. Et surtout : c’est un conte pour la jeunesse qui ne prend pas les enfants pour des débiles et c’est suffisament rare pour être souligné. Et rien que pour ça, il mérite d’être vu. Et en famille, pourquoi pas ?