Bangladesh. La première partie laisse apercevoir quelques ravages infligés par l'islam sec et monochrome en la personne d'un religieux "idéifixé", sur les cultures locales, bigarrées, chantantes et joyeuses.
Le film ensuite décrit le combat de cet "imam" contre tout ce qui est rire, joie de vivre et éducation...
Si la fin, ouverte, reste assez tendre avec ce personnage antipathique au possible, ce "rabat-joie" au sens propre, le film et sa tension reposent étrangement sur notre attente d'un dénouement inverse à celui que ce "madjir" promet à tous les "infidèles", d'un dévoilement de sa forfanterie et supercherie.
Inspiré d'un roman célèbre. Réalisation correcte avec deux ou trois choses étonnantes comme ce travelling vertical qui monte vers le ciel et ce plan de lune et d'étoile, très islamique mais sans hypocrisie celui-là.