L'exercice de l'auto-fiction.
Facilement casse-gueule et qui peut vite sombrer dans l’égocentrisme pleurnichard.
Mais on évite l'écueil. Impossible de distinguer le réel possible de la fiction (mais est-ce bien utile ?), "Lame de fond" est une oeuvre sans acteurs, faite de films, de photos, de découpages, de voix et de sons. Viscéral, le film se prend de plein fouet un passé régurgité au moment de la vente d'une maison familiale. Flirtant avec le thriller, l'oeuvre se révèle angoissante, oppressante, sans se prendre les pieds dans la facilité ou les petits effets prévisibles de mise-en-scène.
Une très bonne surprise, mais pas sans douleur.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.