Remporter des millions de dollars de manière toute à fait légale mais pas forcément honnête, duper un système hyper-contrôlé et se remplir les poches ? Tentant non ? Ben Campbell est étudiant au MIT (une célèbre université technologique et scientifique située à Cambridge dans le Massachussets) et a besoin de 300.000 dollars pour financer ses études. Ce ne sont ni les économies d'une vie que lui donne sa mère, si son petit boulot chez un tailleur qui lui permettront de trouver une telle somme. Quand un de ses professeurs de mathématique lui propose de se joindre à lui et son équipe de petits génies pour vider les caisses des casinos, Ben voit là l'occasion inespérée d'obtenir ses 300.000 dollars.
Après avoir passé plusieurs semaines à apprendre le bluffe et le comptage de carte, l'équipe s'envole pour Vegas, la ville où tout est permis, et s'installe aux table de Black Jack sous de fausses identités, sous le patronnage bienveillant mais distant de leur professeur. Envolées après envolées, les dollars s'accumulent, et les tensions naissent au sein du groupe. Jouer avec l'argent des casinos s'avère très vite être un jeu dangereux, surtout quand Cole Williams, responsable de la sécurité sur la sellette, comprend leur petit jeu...
Tiré d'une histoire vraie ayant fait l'objet d'un livre, Las Vegas 21 est un vieux projet de l'acteur Kevin Spacey, qui produit le long métrage réalisé par Robert Luketic (Sa mère ou moi, 2005) et tient le rôle du professeur du mathématique, cerveau de l'équipe. C'est étrangement à Jim Sturgess, un jeune acteur inconnu du grand public qu'il confie le rôle principal de Ben, celui-çi n'étant apparu que dans Deux sœurs pour un roi. Film épique et savant, Las Vegas 21 est un bon thriller d'action utilisant le génie intellectuel à des fins peu scrupuleuses ou honorables, l'argent, dont l'obsession finit toujours par conduire ses prétendants à leur perte.