La Galice jusqu'à l'hallali
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Last Film Show, représentant indien pour l'Oscar du meilleur film international, figure parmi la shortlist de 15 titres dévoilée en décembre. Tourné en langue gurajati, il évoque l'enfance d'un garçon qui découvre le cinéma à l'âge de 9 ans. L'histoire évoque immanquablement celle du réalisateur Pam Nalin (Samsara, La vallée des fleurs), issu d'une famille très pauvre. Comme le héros du long-métrage, le jeune Pan passait son temps libre à vendre du thé, auprès de son père, dans la petite gare de son village (Chalala, dans le film). Fasciné par la lumière et les ombres, il décide de devenir réalisateur, après la projection d'un film dans une ville voisine, à 9 ans donc. Last Film Show rappelle de loin le Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore mais sans parvenir à susciter la même émotion, la faute peut-être à une mise en scène apprêtée mais un peu impersonnelle, et aussi à un scénario qui manque de piment, laissant trop de côté les personnages secondaires, et enfin à une interprétation sans beaucoup d'éclat. Là où le film devrait nous emporter, il se contente de contempler sagement la passion d'un gamin pour la lumière, les miroirs, les histoires et la pellicule, avant que celle-ci ne soit remplacée par le numérique, brisant ainsi une partie de la magie poétique du cinéma.
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Créée
le 22 déc. 2022
Critique lue 67 fois
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