Après s’être adonné au cinéma porno underground, Terry Hawkins décide de franchir une étape supplémentaire et de repousser les limites en se lançant dans le snuff-movie…
Précédée d’une réputation sulfureuse (pendant longtemps, on a cru à un véritable snuff), Last House On Dead End Street (1973) est le tout premier film de Roger Watkins. Ce film s’inscrit dans la mouvance des films d’horreur typique des années 70, flirtant entre le côté underground, hippie & jusqu’au-boutiste, tel que La Dernière Maison sur la gauche (1972) de Wes Craven.
Interdit aux moins de 18ans lors de sa sortie en raison des nombreuses scènes sanguinolentes & dérangeantes
(marquage au fer rouge, égorgement, démembrement à la scie à métaux, éviscération, perceuse électrique dans l’œil, …),
près de 50ans plus tard, force est de constater que ce petit film accuse le poids des années, passant du statut de film trash expérimental à une œuvre léthargique tant cette dernière finie par inlassablement ennuyer le spectateur avec sa musique stridente et ses hurlements à vous faire saigner des tympans.
Budget quasi inexistant, équipe technique & acteurs inexpérimentés et sous LSD pendant le tournage, mise en scène arty et totalement perchée, bien évidemment, il faut prendre le film pour ce qu’il est et le remettre dans son contexte, car si comme moi vous le découvrez près d’un demi-siècle plus tard, c’est plutôt la douche froide.
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