Hommage ou ratage ?
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Dans un royaume imaginaire entre Orient et Occident, règne une relative entente entre les clans fédérés autour d'un empereur fantoche. Le poids des charges, des impôts imposés par le ministre des Finances, le perfide et calculateur Geza Mott bouleversera l'ordre des choses. Au casting de cette excellente surprise cinématographique, on retrouve l'infatigable Morgan Freeman prêtant ses traits au seigneur Bartok, homme de foi, de valeur, grand humaniste refusant de se plier au joug de l'empire. Les terres qui sont les siennes, doivent une paix relative à une poignée de chevaliers de toute origine sous les ordres du commandant Raiden (Clive Owen), guerrier émérite et fils spirituel de Bartok. Quand la sédition de Bartok le conduira à sa perte, l'empereur ordonnera la dissolution de l'escadron de Raiden. Ces hommes livrés à eux-mêmes, sans chef, sans honneur deviendront des chevaliers sans seigneur. Librement inspiré de la légende japonaise «47 Ronin», le film de Kazuaki Kiriya est une fresque multi-ethnique originale voire anachronique où la corruption politique croise le fer avec les codes d'honneur de la chevalerie médiévale. «Last Knights» redore avec brio le blason d'un genre un peu trop convenu sans en oublier l'essentiel ; la bravoure, le sacrifice, bref l'alchimie qu'il faut pour maitriser «l'art de la guerre», la quête de vengeance en plus.
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Créée
le 1 nov. 2016
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