Un kaléidoscope cinématographique
Laurence veut devenir une femme, et ce n'est que le jour de ses trente ans qu'il se l'avoue définitivement à lui-même et à ses proches. Fred, sa compagne, est bien obligée de faire avec la nouvelle, ce qui ne va pas être de tout repos pour le couple, qui oscillera alors entre distance et complicité. Bien plus qu'une réflexion sur la trans-identité (néanmoins bien présente), c'est à cette romance impossible que Xavier Dolan va s'attacher tout au long de son film, brillant à bien des égards. La relation entre Laurence et Fred va ainsi devenir le moteur du scénario, qui décrit par ailleurs la lente et progressive évolution de Laurence d'un sexe vers l'autre. Foin des tabous et des préjugés, le troisième long-métrage de Xavier Dolan secouera les esprits trop étroits.
Autant Les Amours imaginaires, le précédent film de Dolan, nous avait paru surestimé par la critique, autant Laurence Anyways démontre que (...).
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