LBJ tangue dangereusement du côté de l’hagiographie, dépeignant avec le maximum de circonstances atténuantes l’arrivée au pouvoir et la prise de conscience d’un type pourtant décrit comme à la solde des lobbies militaires, un conservateur chrétien naïvement choqué par les difficultés que peut rencontrer sa servante noire quand elle rentre seule chez elle… Il est difficile de prendre en empathie un personnage finalement aussi terne, défini par son ambition et ses doutes plus que par ses valeurs et son humanisme. Les défauts, comme les qualités de Johnson, sont si peu remarquables que l’utilité même de lui consacrer un biopic dont il serait le héros par accident (si ce n’était pour une balle, aurait-il été un jour président ?) nous effleure parfois l’esprit.
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