Avec Besson il faut s'attendre à tout. Parfois il est inspiré pour scénariser des films cons mais funs, et pis parfois non. Ici il ne l'était pas vraiment. C'est dommage, ça commençait bien.
Ca commençait bien puisqu'au début, on voit Jet Li se faire engager dans un hotel et très vite, des bastons ont lieu. Je me suis dit : cool, c'est comme les vieilles séries B des années 90 avec Steven Seagal dans un lieu fermé (train, bâteau, etc.). Hélas, Besson n'exploite le filon de l'hotel que 20 minutes et après envoie son petit asiatique dans les rues de Paris. Dommage.
Ensuite, le gros soucis, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de baston! Et en plus c'est très mal filmé, genre on voit les personnages tomber, mais le coup porté n'est pas filmé, un peu comme une censure... Les combats perdent donc très vite de leur intérêt puisuq'on en voit pas grand chose malgré les bonnes idées qui se cachent derrière ce mauvais découpage. Finalement il faut attendre les 10 dernière minutes du film (sans déconner) pour avoir quelque chose de potable. Jusque là, ben ça vaut pas vraiment le coup.
Enfin si, il reste tout de même une chose à sauver, ou plutôt une personne (pour ne pas me traîter de macho) : Bridget Fonda. Qu'est ce qu'elle est belle et sexy! Dommage que le tâcheron de Besson (et probablement Besson himself) ne soit pas obsédé en plus d'être mauvais réal, du coup on n'a pas droit à beaucoup de plans sexy de la belle!
Ha oui, dernière remarque, il est amusant de constater que le casting comporte pas mal d'habitués des productions Europacorp. Finalement, les acteurs forment une grande famille et semblent prendre plaisir à se retrouver dans les bouses à Besson. Tant mieux pour eux!