Le banquier de la résistance, histoire vraie de Walraven van Hall tient en synopsis ses péripéties (s’il en est une seule) pour financer la résistance pendant l’occupation d’Amsterdam. Ou comment sauver le monde assis au restaurant. Histoire folle pour une réalisation d’une codification à n’en pas faire pâlir les téléfilms. La mise en scène est sobre, la narration molle et la photographie est aux portes d’un documentaire. Certaines scènes tentent de déposer une pression certaine mais il est également certain que cette dernière ne prend pas. La diégèse qui nous est servie manque de fond, le monde n’est ni animé ni établi. L’occupation nazie d’Amsterdam n’est presque pas représentée. La narration se concentre sur le personnage principal qui, seul, ne peut brosser une trame intéressante. Mention spéciale pour le climax final en narration différée qui parviendrait peut-être à nous évoquer du Terrence Malick.