Je pense qu'en matière de cinéma, on finit toujours par tomber face à un film dont l'univers ne nous intéresse pas des masses. Typiquement, les films de sous-marins, c'est l'une des dernières choses que j'aurais envie de regarder par plaisir, j'ai même arrêté net mon visionnage du Chant du loup au bout d'un quart d'heure parce que ça a tendance à me gonfler.
Mais cette fois j'ai fait un effort pour les trois heures du Bateau, parce que ce film a la réputation d'être un bijou et qu'effectivement, d'un point de vue technique, c'est assez prodigieux.
Que ce soit les plans-séquence improbables dans un espace aussi restreint, l'intensité avec laquelle l'action est filmée ou même le travail sur les lumières, on en prend plein les mirettes.
Ce qui est assez intéressant aussi, c'est de suivre des gens qui roulent pour les nazis. Et oui je les désigne ainsi parce que j'ai du mal à les qualifier de nazis directement, ils sont victimes du conflit et pas instigateurs de celui-ci. On sent les trois heures passer mais ce n'est pas ennuyeux pour autant et la fin est surprenante.