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Le Beau Monde par Yeahmister
Evidemment le film cumule les clichés dès le départ en soulignant l'antagonisme des classes de façon prévisible et attendue mais la curiosité l'emporte à mi-parcours grâce à une spontanéité qui n'a rien à voir avec le misérabilisme étouffant (et sans échappatoire) des frères Dardenne en trouvant un juste milieu qui permet d'abroger ou du moins faire cohabiter deux milieux que tout oppose socialement. C'est d'ailleurs davantage la personnalité des personnages qui s'oppose réellement et semble intéresser la réalisatrice Julie Lopes-Curval. Ana Girardot est tout en réserve, elle peine à s'affirmer tandis que Stéphane Bissot campe un personnage sûr de lui qui se donne les moyens de trouver sa voie et c'est bien cette facette du film qui est la plus intéressante, ce passage douloureux ou en douceur vers l'âge adulte.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste N'en déplaise aux grincheux le cinéma français se porte bien
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le 16 oct. 2015
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