Le Bon, la Brute et la Douche froide.
Quelle surprise de retrouver l'excellent Song Kang-Ho (le cinglé) et le charismatique Lee Byung-Hun (la brute) dans un western revisité par la Corée du sud. J'adore le cinéma coréen et les films de cowboys, je me suis dit direct "bingo, je vais adorer".
Eh bien quelle douche froide mes aïeux. Ce potentiel gâché.
Une base aussi originale se finissant en succession de gags moyens, en surplus d'action écœurante avec un scénario inexistant le tout durant plus de deux heures.
Avec Le bon, la brute et le Cinglé, on découvre à nouveau le stéréotype du film qui se veut original et marrant en ayant toutes toutes les cartes en main mais qui se perd complètement dans un festival chaotique sans grand intérêt.
Mais le pire dans tout cela, malgré un Song Kang-Ho qui tente par tous les moyens d'apporter de l'humour au film, c'est que ce dernier ne m'a à peine fait décrocher un sourire! Et pourtant je suis très bon public avec l'humour coréen, mais là, impossible d'adhérer au style du réal.
Et l'absence de scénario.. Enfin il y en a un, mais ce n'est qu'un prétexte à mon sens.
Seul le petit twist et la scène de fin m'ont vraiment plu, avec un sympathique clin d'œil aux bon vieux western, mais sinon avec tout le reste, je tombe vraiment de haut.
Reste un film atypique qu'on suit sans problème avec un bon concept, mais qui se retrouve être très décevant au final.