A la seconde où l'on voit Sentenza prendre ses distances avec Tuco et Blondin pour le duel final (sur une musique qui nous rappelle encore une fois pourquoi Morricone est l'une des 3meilleures choses qui soit arrivé à l'Italie), on est saisi par deux sentiments : l'émotion et la tristesse.
Émotion parce que ce moment est d'une beauté à en chialer, et que ce n'est que la cerise sur le gâteau d'un film divin de la première à la dernière seconde.
Tristesse parce que on comprend de suite qu'un film aussi bon, on n'en verra plus jamais.
Plus aucun long-métrage ne donnera autant l'envie de crier "Vive le cinéma, vive l'homme" ou ne causera autant de "WTF" à une assemblée qui était venue chez vous pour voir un western et qui en est ressorti avec une leçon de vie.
Le meilleur film de tout les temps, tout simplement.