Si la trame de fond du bon la brute, et le truand est le western, il n'est pas l'unique sujet du film. Puisqu'au travers de ce sujet Leone, parle d'amitié, de relations humaines, de guerre, tout en étant un film d'aventure. Ce parfait mélange donne le meilleur des westerns-spaghettis, même l'un des meilleurs westerns, pour ne pas dire le meilleur western du cinéma aux personnages charismatiques. Lee van cleef est le parfait méchant sadique et calculateur, Clint Eastwood est le silencieux malin et bon tireur. Mais celui qui brille le plus dans ce film est incontestablement Tuco, dont le rôle colle à la peau d'Eli Wallach tant celui-ci aux yeux malicieux est parfait pour incarne le personnage. Non seulement ce film est un très bon western, laissant des images impérissables, mais l'air de rien il parle avec subtilité d'un des plus gros drames de l'histoire de l'Amérique qu'a été la guerre de sécession, qui a vu les enfants d'un même peuple s'entre déchirés.


Il y a un avant et un après Leone au cinéma, il a instauré tout un tas de plans que l'on retrouve encore aujourd'hui dans les films, mais s'il a été souvent imité il n'a jamais été égalé, même de loin par toute la vague des westerns-spaghettis. Le bon, la brute, et le truand reste et restera encore longtemps la référence d'un genre. Ennio Moriconne signe l'une ses meilleurs B.O, la musique accompagnant Tuco lors de sa course folle dans le cimetière de sad hill est la perfection, tant dans la musique que dans les images. Il faut dire aussi que Moriconne a écrit pour ce film La B.O avant que celui n'est été réalisé, ce qui a permit à Leone de rythmer ses images exactement sur le tempo de la musique.


Au générique du film on retrouve les noms de Age et Scarpelli qui sont deux des meilleurs auteurs de comédies italiennes de cette période, ils se sont retrouvé là sur les conseils de Luciano Vincenzoni qui venait de travailler avec eux sur l'excellent film Signore & signori. Le duo a écrit un scénario qui une fois remit à Leone l'amusa beaucoup, il dit "il n'y avait que de la rigolade", ce n'était pas ce qu'il cherchait et la totalité de leur travail a été jeté au panier. Même si ce travail ne collait pas au ton désiré par Leone, il serait intéressant de voir comment ils imaginaient le film. Luciano Vincenzoni avait une suite écrite pour ce film, malheureusement (ou heureusement car il serait dommage d'avoir une suite en dessous de ce film) Leone n'a jamais voulut que cette suite voit le jour et encore moins avec un autre réalisateur.

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le 4 sept. 2014

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