Le Bon, la Brute et le Truand par Mickaël Barbato
Que dire sur cette fresque ahurissante de perfection qui n'ait pas été déjà dit ? Tout, du début à la fin, est profondément marqué par la personnalité de l'immense, le génialissime Leone. Que ce soit son nom au générique qui se fait détruire par des coups de canon ou le duel final, foutu moment de tension avec ce montage des regards burinés... Le voir est à chaque fois un plaisir tantl on trouve toujours des choses à découvrir, la perfection d'un plan ou un effet de perspective. Et puis le score de Moriconne quoi, The Ecstasy of Gold qui vient sublimer l'impression de vertige donné par les images. Et on pourrait en parler jusqu'à l'aube, dire que Van Cleef est au sommet de son art, son regard perçant comme jamais l'écran comme lors de sa première apparition à l'écran. Et puis ces répliques cultes, "when you wanna shoot, shoot don't talk !". Enfin bref, l'un de ces films qu'on garde pour toujours bien au chaud dans nos coeurs.