Documentaire sur le bien-être dans le monde du travail.
Si on part du constat que c’est l’ouvrier qui permet à l’entreprise de produire, et donc de gagner de l’argent, le bien-être au travail est donc une question de bon sens pour les dirigeants.
Dans ce reportage, on parle de lean management : un management dont l’objectif premier est l’efficacité, où sont volontairement réduits les postes de managers intermédiaires considérés comme inutiles (= les bullshits jobs), où on abandonne les outils de contrôle, les fiches de suivi d’activités, qui sont chronophages mais n’apportent pas grand chose. La clé est la confiance : lorsque les salariés ont la liberté de prendre des initiatives, cela améliore leur propre productivité, et donc la productivité globale.
Dans la lignée du bien-être, il est aussi question de favoriser l’expression du salarié, en lui permettant de trouver sa place dans l’entreprise, de cultiver son projet personnel, en lui laissant la possibilité d’organiser des activités (exemple du yoga) dans les locaux. Chacun doit trouver son sweet spot, c’est à dire l’état optimal d’épanouissement personnel, qui le rendra plus efficace au travail.
Le télétravail est également une revendication fréquente, que les employeurs rechignent souvent à autoriser. Pourtant l’employeur pourrait y gagner, car ce geste de souplesse s’accompagne généralement d’une plus grosse implication du salarié pour ses missions, et pour la société.
Enfin, on parle de la nouvelle génération, la génération Y, dont l’education s’est faite avec beaucoup moins de rigueur et plus d’accompagnement. Le management doit s’adapter à cela, car les jeunes salariés d’aujourd’hui ne tolèrent plus l’autorité bête et méchante. La structrure pyramidale de la hiérarchie n’est peut-etre plus adaptée, et dans l’entreprise de demain il faut certainement prendre d’avantage en compte le bonheur au travail..
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/09/10/le-bonheur-au-travail/