Superbe
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Harcelé par sa femme et sa fille, oppressé par ses les employés de son usine de lunettes de toilettes, un homme fait un malaise, et à la télévision, regarde une émission du genre Perdu de vue, et la personne recherchée lui ressemble trait pour trait. Par jeu, puis avec une idée de changer de vie, il va se faire passer auprès de cette famille qu'il ne connait pas pour cet homme jadis disparu.
Etienne Chatiliez avait sans nul doute la baraka avec ses quatre premiers films : La vie est un long fleuve tranquille, Tatie Danielle, celui-ci et Tanguy, tous ont été d'énormes cartons sur des concepts au départ peu engageants. En voyant Le bonheur est dans le pré, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à La crise, sorti trois ans plus tôt, où ça raconte quelque part la même histoire, à savoir un homme quittant sa première vie pour s'épanouir dans une autre existence, plus rurale. Sauf que là, on n'a pas les dialogues de Coline Serreau, et pour quelques moments amusants, ceux où apparait Eddy Mitchell, ça n'est pas aussi bidonnant que je le pensais. D'autant plus que Michel Serrault en fait quand même des caisses, tout comme son épouse jouée par Sabine Azéma. Mais le film a le mérite de se passer en grande partie dans le Gers, notamment dans la belle ville de Condom, et ça me faisait plaisir de revoir ces lieux visités lors de précédentes vacances, notamment la culture du foie gras.
Peut-être suis-je parasité par la vision de La crise, mais le film me parait moins fort, même s'il est encore plus prégnant aujourd'hui et à notre période post-covid, à savoir le besoin de changer de vie, peu importe l'âge ou la situation.
Créée
le 13 août 2024
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