Et je me glisse sous vos ongles !
Il vend du rêve mon titre, non ? Avouez que vous pensez à cette publicité où une petite moisissure s'infiltre sous un ongle. Le cancer c'est un peu ça.. sauf qu'ici le cancer est beaucoup plus mignon qu'une bactérie puisqu'il a les traits de Albert Dupontel et ce n'est pas pour déplaire.
J'aime les films français, c'est incontestable surtout quand il a un joli nom "Le bruit des glaçons". On ne prête jamais assez d'attention à ce bruit. Je les écouterai plus attentivement lors de mon prochain coca au Domac, histoire de bien chopper le cancer aussi (s'il pouvait être aussi charmant que Dupontel, ça serait cool, merci).
Ce film est assez unique en son genre, il est décalé. Je n'ai jamais vraiment aimé Dujardin, je pense que le fait de le voir tout le temps et partout, m'a profondément saoulé (p'tit clin d'oeil ohoh). Cependant dans ce film, il est plutôt cool, je suis de nouveau prête à lui faire confiance.
Pour revenir au film sans trop partir en cacahuète (d'ailleurs ce film en manque, du vin blanc sans cacahuètes, non mais oh, réveillons nous!), c'est un savoureux mélange entre la tendresse, l'euphorie, le mépris, l'amour et le désespoir (pour ce dernier surtout, il n'est pas où nous l'attendons forcément). Plus je repense au film pour écrire ma critique, plus je l'aime. J'ai beaucoup aimé l'entrée du film..et puis, je suis devenue sceptique (temps d'adaptation oblige).. et finalement, il a vraiment un bon fond.
Cependant, il faut aimer être perturbé pour être dans le film, de ne plus être dans un cocon où tout est rationnel, péter une durite, ça fait du bien parfois.
Au passage, c'est un beau défi de n'utiliser qu'une maison pour le décor de tout un film, c'est un défi réussi et une agréable surprise.
Il est tard, je rejoins Morphée en conseillant aux amoureux (un peu délurés) de films français, ce petit film de Bertrand Blier !
ps : Occupez-vous de ma mort, me faites pas chier avec ma vie !