Alors pourquoi 7, Dupontel ?

Bon ok, Dupontel n'est pas le réalisateur, je triche un peu.

Ce n'est peut être pas le réalisateur mais l'acteur principal. Le rôle lui colle à la peau. C'est indéniable, le rôle était fait pour lui.

Antoine est un homme comblé. Il est marié à une magnifique femme : Cécile avec qui il a eu deux enfants merveilleux : Alice et un petit garçon brun prénommé Vincent. Il est publicitaire et ne manque en apparence de rien.

[SPOILER]
En apparence seulement. Antoine, ce qu'il lui manque, c'est du temps. Il y a deux façons de prendre le problème. Vivre le peu de temps intensément ou attendre qu'il vienne. La décision finale vient souvent du caractère de l'intéressé. Antoine lui a préféré d'utiliser le peu de temps lui restant pour protéger les siens. Humble décision. En pratique, c'est moins catholique.
[END SPOILER]

Un film traitant de l'éternel dilemme HAINE/AMOUR, de ce besoin de détruire pour ne pas blesser.

On retrouve un Dupontel fidèle à lui-même, un peu con. On a envie de lui en foutre une, de lui dire que c'est bon, c'est fini les conneries. Mais la claque, c'est lui qui nous la donne et en pleine tronche.

De plus, les acteurs sont bons. Cécile est parfaite. Il y a quelques paysages à couper le souffle mais là, je m'égare. C'est mon amour de la photographie qui parle.

Pourquoi 7 et pas 9, tiens ? Vous connaissez cette sensation de déjà-vu alors que le film vient de commencer ? Le voilà mon plus gros problème. TROP PREVISIBLE (pour ma part). Alors oui, peut être que, ayant le même état d'esprit, je ne suis pas objective..

Oh et puis zut, c'est ma critique non mais oh !