Un film brouillon, mal construit, qui s’épuise alors qu’il partait d’une bonne idée, en montrant une bureaucratie totalitaire [rappelant celle du roman « 1984 » (1949) de George Orwell (1903-1950)] qui surveille et harcèle Alexandre, formateur à l’armement des douaniers,
licencié pour avoir eu une relation sexuelle avec une stagiaire (qui avait eu un malaise pendant le coït, ayant gardé son masque de protection anti-déflagration !)
. Alexandre, fils unique, retourne vivre chez sa mère qui tient un circuit automobile avec piste d’accélération ;
il est catalogué déviant sexuel, atteint d’hypersexualité (8 relations sexuelles en quelques mois d’après l’enquête de la police)
. Malheureusement, le film abuse des plans fixes (dès le générique où se succèdent des voitures de marque BMW, vrombissant en tournant en rond), hésite entre comédie, farce et satire politique, avec un scénario confus (quid de l’intérêt de la rencontre avec la pilote islandaise ?) et une bande son de qualité inégale, ce qui fait lâcher prise au spectateur qui trouve le temps long (malgré une durée de 1h19 mn). Un court-métrage aurait suffi en allant à l’essentiel.