Le voyage inaugural du "Cyclops" (un autobus révolutionnaire fonctionnant à l'énergie nucléaire) vire au fiasco lorsqu’un lobby des compagnies pétrolières tente de saboter son inauguration.
Impossible de ne pas repenser à la comédie parodique culte des ZAZ (Zucker, Abrahams & Zucker) Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980) tant les similitudes sont nombreuses et pourtant, le film de James Frawley est sorti 4 ans plutôt. Contrairement à son titre d’origine, la version française joue clairement la carte de la comédie en traduisant "The Big Bus" par Le Bus en folie (1976). Le film de James Frawley oscille entre le film catastrophe, la comédie et la parodie.
L’élément principal du film est aussi son seul et unique intérêt, à savoir le fameux autobus. Le "Cyclops" est un autobus articulé (ou autobus accordéon) à deux étages, à propulsion nucléaire doté de 32 roues. Un pilote et un copilote sont nécessaires à sa manœuvrabilité, à l’intérieur, le grand luxe côtoie le confort puisqu’il est doté d’un système de lavage-automatique (imaginez un car-wash qui se déplie sur le toit, à l’image d’un pantographe sur un train) et d’un changement de pneu automatique, d’une piscine et une piste de bowling, un piano-bar et une cuisine. Il est intéressant de constater quelques ressemblances avec les bus Neoplan de la firme allemande Jumbocruiser et au camion de la série télévisée futuriste The Highwayman (1987/1988).
Au final, que faut-il retenir de cette comédie ? Pas grand-chose en fin de compte, le film restera méconnu du grand public lorsque les ZAZ débarqueront avec leur comédie culte, bien plus réussie tant sur le plan de la mise en scène qu’au niveau de l’écriture. C’est dommage, car il y avait quelques bonnes idées, mais après avoir fait le tour de l’autobus et découvert ses innombrables gadgets, le film s’oubliera aussi vite qu’on l’aura vu, en cause, des gags qui peinent à faire rire et un film qui patine jusqu’au dénouement final.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄