/ Un peu de spoil non-censuré dans cette critique \
Un bon thriller qui a surtout d'intéressant la manière dont il aborde le harcèlement scolaire à travers des adultes des années plus tard. La dynamique et les comportements sont très bien retranscrits, un sentiment de retour aux années collège qui donne froid dans le dos dans une scène en particulier (celle du "pardon").
Qui fait le plus peur finalement, qui est victime et qui est bourreau, dans quelle mesure l'un crée l'autre ? Une petite critique cinglante de la pseudo-méritocratie au passage ?
Honnêtement il aurait pu être vraiment bon mais j'ai été dérangé par la fin : s'il rend les personnages plus "gris", moins manichéens (je suppose que c'est le but), c'est au dépend du message il me semble. Que tirer de cette fin ? Est-ce que je passe à côté de quelque chose ou est-ce que la personne qu'a choisit de faire ça s'est vautré en voulant en faire trop comme souvent dans les films ?
Ce qui est sûr, c'est que peu importe comment on juge les hommes de la série, la femme, elle, est toujours victime, sans aucun doute, même si on ne sait pas dans quelle proportion exactement. Est-ce que c'est volontaire, pour le dénoncer, peut-être et ce serait réaliste mais pas très clair. Parce que comme ça, il apparaît juste qu'elle est utilisé comme un espèce d'objet pour le dialogue entre les deux rivaux sans que ce soit tellement considéré comme le problème..
Au niveau cinéma, rien d'exceptionnel cependant, l'image et la réalisation sont d'un banal absolue, tout est dans le sujet selon moi.