Nouveau film argentin de Netflix,
On suit l'histoire vraie d'une femme de 42 ans atteinte d'un cancer au stade terminal qui décide avant de passer l'arme à gauche d'écrire ses réflexions dans un cahier pour son jeune enfant Tomy, afin qu'il les lise après sa mort.
Si l'objectif était d'apporter un autre regard sur la situation des cancéreux en phase terminale et comment eux et l'écosystème les entourant surmonte cette épreuve est quelque chose de peu traité dans le paysage cinématique, l'approche du réalisateur m'a quelque peu laissé sur le bord de la route.
Le film traitant de la mort, de l'héritage laissé à autrui, de l'amour parental, marital et amical mais aussi de l'euthanasie, je m'attendais à un plus fort parti pris de la part du réalisateur dans la façon d'aborder et de montrer le sujet.
Ni dans le pathos, dramatique ou le pur comique, on est plus dans une longue et linéaire narration nous expliquant ce qu'il va se passer avec comme volonté de faire passer un certain sentiment de mélancholie.
Ne sachant pas sur quel pied danser, le film perd en puissance narrative et impact émotionnel.
Le casting faisant le strict minimum sans essayer de sublimer leur partition, nous avons devant nous une histoire et des personnages sensés un minimum nous émouvoir ou nous faire réfléchir à notre rapport à la mortalité mais cela n'est que peu le cas.
La réalisation est sommaire et aucun recherche de stylisation n'est visible au premier abord.
Courage néanmoins aux personnes qui sont confrontés à ce genre de situation dans la vraie vie et c'est intéressant pour eux d'avoir une autre vision- moins pathos- de cette épisode d'une vie.
Au final, ce n'est pas un film qui m'a marqué-malgré son sujet- et qui dans ma filmographie ne restera pas dans les annales.