Je trouve Le Caïman très accrocheur d'entrée de jeu avec les faux extraits de séries B dont le personnage principal est responsable. C'est très amusant et au fil du film, en plus de nous parler de l'Italie et du monde du cinéma sous Berlusconi, Moretti en fait un drame plus intimiste et tout de même bien construit.
Ce que je veux dire par là c'est que je n'ai pas ressenti une rupture de ton malvenue : la narration reste fluide et la mise en scène est toujours soignée. Et encore une fois, l'idée d'imaginer un type comme Moretti tourner de la série B chargée en hémoglobine pour les besoins de ce film m'amuse beaucoup.