Avec leurs sourires éclatants, leurs dents blanches, tous impeccablement coiffés, habillés, on se croirait dans une publicité vantant les fêtes de Noël. Rien ne manque à l'appel de ce catalogue géant pas même l'habituelle rencontre dans le train après une bousculade. Au secours.
La donzelle, une fois n'est pas coutume, ne reprend pas la pâtisserie locale. C'est une journaliste "de la ville" venue écrire un article sur les habitants de ce patelin paumé du nom d'Evergreen qui, apparemment, fête Noël six mois par an. Elles les considère comme de gros pecnots. Ce qui est d'autant plus injuste car tous les habitants, à son arrivée, l'avaient accueilli à bras ouverts. L'ex-journaliste avec qui elle va se lier n'est pas en reste non plus. Ils considèrent tous les citadins comme des êtres cyniques. Sur quoi se base-t-il ? Mystère.
De toute façon, une fois de plus, tout se finira bien pour tout le monde. Les vœux sont exaucés, les amoureux finissent ensemble, les traditions de Noël sont respectées à la virgule près. Une bande-annonce aurait très bien pu faire l'affaire.