Mais que me veut cet étranger?
Le seul et unique film d'Herk Harvey, et quel film!
sorti en 1962, le film a vieilli mais garde intacts son impact et les questionnements qu'il véhicule.
30 000 dollars de budget et cinq semaines de tournage dans un endroit assez déstabilisant puisqu'il s'agit d'un parc d'attractions délabré.
Pour le scénario, l'on suit Mary, une joueuse d'orgue émérite. et unique survivante d' une course de voitures improvisée, qui décide d'accepter un nouvel emploi à Salt Lake City. Mais depuis cet accident, des événements étranges se succèdent.
Les points forts du film ne se situent pas uniquement dans l'histoire, non, car the carnival of souls propose une atmosphère assez lourde, étrange appuyée par des plans noirs et blancs plutôt travaillés.
Pour moi, ce sont les questionnements fondamentaux que ce film soulève (notamment grâce à une bonne fin) qui le rend si unique et surtout il laisse au spectateur le soin de choisir l'interprétation qu'il juge la meilleure.
On ne sort pas indifférent de ce film car il vient nous titiller dans nos questions existentielles. Comme, qu'est-ce que la mort? Comment la reconnaître? Y-a-t'il une vie après la mort? Sous quelle forme?
Ne croyez pas trouver les réponses à ces questions dans le film, mais par contre il va vous y faire réfléchir, et vous vous gratterez la tête en vous disant, c'est vrai que tout ça est essentiel!