Datant de 1977, la Sentinelle des maudits est un film d'épouvante réalisé par Michael Winner.
Je vais très brièvement résumer l'histoire, Alison jeune mannequin, en a marre de vivre chez son petit ami, elle décide donc de chercher un appartement en ville.
Après plusieurs refus, elle trouve enfin un appartement à son gout. Elle emménage et va vite faire la rencontre de ses nouveaux voisins. Un gentil et curieux vieillard se baladant avec un canari ainsi qu'un chat, un couple de lesbienne et un prêtre aveugle.
Après quelques jours le comportement étrange de ces fameux voisins ainsi que des événements inquiétants vont s'imposer à elle.
Le film traite entre autre de la religion, un univers fournis en histoires glauques et mystérieuses en tous genres. Un sujet casse gueule mais qui détient un potentiel effrayant lorsque qu'il est bien traité et bien mis en scène.
Etant particulièrement sensible à ce type d'histoire je n'ai eu aucun mal à rentrer dans cet univers pleins de mystères. Le film nous tient en haleine en laissant une grande partie des questions en suspends jusqu'au final, impressionnant de maîtrise, effrayant au possible et particulièrement efficace. C'est ce que j'appel un final en feux d'artifice.
Rarement devant un film j'ai ressenti autant d’effroi, ce film joue très clairement avec les limites de notre zone de confort.
Je surnote un petit peu ce film mais il va me marquer sans aucuns doutes pendant très longtemps et va devenir par la même occasion une de mes références en terme de film d'épouvante. En plus d'une réalisation sobre et efficace, il possède un vrai scénario et une ambiance propre.
Je suis obligé de le comparer à Rosemary's baby car ils traitent tous deux de sujets similaires mais de façon différente. Le premier aborde plus le côté psychologique des personnages alors que celui-ci frôle bien plus avec le côté horreur.